Publié dans Editorial

Secouons-nous !

Publié le lundi, 15 mars 2021

Péril en la demeure. Le risque d’une « deuxième vague » de la pandémie de Covid-19 se fait de plus en plus menaçant. Un retour en zone très difficile à endiguer et encaisser au cas où ! De toute façon, la « bête » réapparaît. A nous de nous ressaisir.
A en croire les chiffres de ces dernières semaines, le bilan de la Covid-19 reprend son rythme infernal d’avant. Le nombre des nouveaux cas affiche une nette croissance et la statistique des décès ne cesse de croître. En une semaine, on comptabilise 638 nouveaux cas. En quinze jours, dix-neuf décès !  Trois des six anciens chefs-lieux de province sont particulièrement touchés à savoir Mahajanga, Antsiranana et Antananarivo. Ce dernier reste l’épicentre. Un phénomène curieux, la « bête » s’attaque particulièrement à des personnalités, à des notables de la place. On craint le pire. L’apparition brutale du nouveau variant menace. En tout cas, le Gouvernement écarte toute éventualité d’un reconfinement. Mais, réveillons-nous ! Tout le monde est responsable de tout le monde ! La « bête noire » rampe. Rien ne semble l’arrêter. A chacun de veiller à sa propre santé. Ressaisissons-nous !  
Les autorités compétentes de la Santé publique montent depuis toujours, selon le numéro un d’Ambohidahy, la garde. Toutes les dispositions pour faire face à l’éventuelle deuxième vague du coronavirus ont été déjà prises. Seulement, la population ou les masses populaires semblent avoir la tête ailleurs. Au marché, dans la rue et dans les diverses réunions publiques ou fêtes quelconques, on ne se soucie plus au respect des consignes sanitaires (gestes barrières, port du masque, lavage des mains, etc.) Et on laisse aller. Tout comme si la Covid-19 est totalement derrière nous. On se trompe terriblement.
L’OMS n’a de cesse de sensibiliser les responsables étatiques de chaque pays à veiller sensiblement à l’imminence de la deuxième vague de la pandémie de Covid-19. Elle risque, d’après les experts, d’être plus dangereuse sinon plus meurtrière que la première. L’apparition de nouveaux variants dont la vitesse de propagation est plus rapide, détectés au Royaume-Uni et après en Afrique du Sud, inquiète au plus haut point les dirigeants de l’Organisme onusien. Ils sollicitent les dirigeants politiques des Etats membres surtout ceux des pays en développement voire pauvres à considérer avec attention l’option vaccin afin de répondre au mieux à ce « retour en zone ». Les pays nantis, fortement touchés d’ailleurs, ont déjà franchi le Rubicon et optent pour le vaccin. Certains pays africains leur ont emboîté le pas.
Pour le cas de Madagasikaraka, en dépit des pressions directes ou indirectes de l’OMS ou de certains grands pays ayant des liens avec les laboratoires d’origine des vaccins, on préfère primer pour le moment le recours aux médicaments conçus par nos laboratoires nationaux tels les Covid-Organics (CVO) qui ont fait leurs effets positifs durant la première vague de l’année passée. Le Gouvernement réaffirme l’option CVO+.
Evidemment, le sujet (vaccin) alimente les débats, attise même les animosités. A cet effet, il ne manque pas de devenir le cheval de bataille chez un certain état-major politique en manque d’arguments qui fustige la position des tenants du pouvoir sur ce sujet. Lamentable !
Qu’attendions-nous ? Le reconfinement ! Il ne faut point tenter le diable. Secouons-nous !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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